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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 19:43

P1080938

C’est suite à l’appel de Matthieu Bouin, slackliner rencontré à la fête de l’escalade à Annecy que Anne-So’ et moi prenons le camion pour aller tâter de la slackline à Chambéry. Le soleil et Matthieu sont là avant nous en train de monter la monster longline. Tout bien réfléchis, le soleil est déjà très occupé à faire fondre la neige et prévoie de se coucher tôt, il ne participera que très peu au montage.

Rapidement, de curieuses personnes habillées de couleur vives débarquent au parc du Buisson Rond. Ils viennent de Chambé, d’Annecy, du Touvet ne se défont pas de leur sourire, sauf pour regarder les 100m sur lesquels se déploie la longline. Une bonne dizaine de slack sont tendues. On aime la longueur ici, 30, 40, 50m et quelques lignes d’initiation et de jump. Une des longline est même équipée d’une corde de backup, juste pour retrouver les sensations de la highline.

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère de détenteP1080961 qui règnait, comme en écho à ce dimanche ensoleillé et sans vent et bien sûr en harmonie avec la pratique de notre activité favorite. C’était relax, cool, chill quoi. Pas d’ambiance de compèt’ mais une saine émulation qui motive bien tout le monde. Ca m’a en tout cas bien motivé à rentrer ces 100m de longline. Mais la motivation ne fait pas tout.

 

 

 

 

 

Marcher sur 100m a été un combat de tous les instants, le départ est ardu, le milieu est épuisant. Regarder la fin de la slack au loin ne facilite pas la tâche, mieux vaux prendre des points de repère intermédiaire : une feuille par terre, un motif sur la slack, une ombre offerte par le soleil. Quant au dernier tiers… God damn it ! C’était certainement pour moi la partie la plus difficile. En s’élevant de plus en plus haut au dessus du sol, on récupère ces vieux tics, surcompensation des déséquilibre, pauses trop longues. Matthieu est grand et pose ses élingues comme moi, à bout de bras de chaque côté et on tend juste assez pour que ça ne touche pas le sol. De plus dans les derniers mètres, la portion de la slack qui nous renvoie nos mouvements et nos émotions est derrière nous, hors de vue. Alors que dans les deux premier tiers, ces remous me donne des informations sur ma manière de slacker et me permet de corriger ma posture, ma respiration, ici on navigue en eaux troubles. Un peu comme skier et arriver brusquement dans un brouillard purée de pois et ne plus distinguer les reliefs. On perd la lecture de la ligne. Le conseil de Matthieu : ne pas traîner. J’ajouterais : ne pas se faire mal.

P1080939

 

P1080932Antoine Moineville des Bad Slackliners était là, et c’est le sourire aux lèvres et les yeux pétillants qu’il nous a instruit des bases de la highline, et plus spécifiquement du prérequis obligatoire : le départ assis. Je trouve fascinant de voir quelqu’un prendre autant de plaisir à partager sa passion. La highline n’est pas l’objectif de tout un slacker car souvent on ne s’en sent pas capable, et puis a entendre TF1, la highline serait réservé à une « élite surentrainée ». J’ai compris qu’en visant des petites étapes, sans se presser, sans se faire mal (ce qui implique de ne pas se faire trop peur), la highline est bien plus accessible que ce que l’on pense et sa pratique peut nous apporter beaucoup.

Un grand merci à Matthieu, Antoine et tous ceux qui étaient présents. A bientôt autour d’une slack,  d’un pan, d’un pot, d’une falaise, d’un arbre, d’un géranium… ;)

 

Photos: Anne-Sophie de Jacquelot

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 18:54


Je l'avoue, pour moi 2010 a été une sacrée année de merde. Etudes qui ne me convenait pas, boulot par intermittence, fin d'une longue relation. Heureusement que la santé est là! Car rien de tel que de se raccrocher aux branches de ses passions. Celles qui vident la tête, qui mènent dans des endroits nouveaux pour faire des rencontres, manger des tartiflettes bien arrosées de vin blanc, distribuer gracieusement des figolus, etc… Donc l'année 2011 commence bien de ce côté là. De retour à la salle d'escalade après les fêtes j'enchaine mon premier 7a. Quel entrainement intensif me suis je imposé ces derniers temps? La recette est simple: arrêter les voies et faire du bloc à gogo, bouffer du jeté et des mouvements dynamiques à toutes les séances, le tout assaisonné de passage dalleux sur petites crougnes, faire suivre ce régime par un repos total de deux semaines avec les potes, la famille et une alimentation à base de fromage, de patates et de charcuterie, avec snowboard en journée, sauna le soir et jeux de société la nuit. Revenir avec un découvert impressionant sur le compte en banque et du coup, rentabiliser son abonnement annuel à la salle d'escalade par 3 ou 4 séances par semaines. Et BIM! Je prend un niveau 6c à vue! Objectif de l'année, reproduire la perf' résine sur un bonne vieille falaise bien rocheuse.

Et pour vous souhaiter à tous une joyeuse année 2011, j'ai même un petit cadeau que vous trouverez plus bas sur la page. J'espère que ça vous plaira, il s'agit de mon premier montage vidéo. Il a pour sujet la deuxième session highline de l'association Eki-Libre. Il est spécialement adressé a tout ceux et celles qui étaient présent ce jour là et qui se reconnaîtront, ainsi qu'à tous les gens qui ont donné vie et qui continue de faire vivre Eki-Libre. La highline reste pour moi une grande métaphore de la vie, avec ses doutes et ses peurs qu'il faut connaître et apprivoiser pour mieux les combattre, ses passages calmes où l'on a confiance en soi, ses moments difficiles où l'on a du mal à respirer, ses réussites aussi, qui regonflent le moral, ses chutes, qui parfois ne donnent pas envie de remonter.

Alors pour 2011 je vous souhaite de graver dans votre mémoire les instants où tout se passe bien, où l'univers semble conspirer pour vous permettre d'atteindre vos rêves. Je vous souhaite de faire preuve de courage et de détermination quand tout semble aller mal et je vous souhaite de toujours avoir le soutien des gens que vous aimez. Par dessus tout, je vous souhaite beaucoup d'amour.

Rémy

 

 


 
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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 16:34

Enfin mes grands talents de bloggeur, que dis-je de journaliste voir même d'écrivain sont reconnus! Une publication! Hum, je reprends mes esprits. Certes, mes écrits et ces quelques photos-souvenirs imprimées sur papier glacé ne font pas de moi un journaliste photographe mais ça n'en reste pas moins un grand plaisir de que de voir ce petit bout de travail imprimé et distribué sur un support concret. Un grand merci au Club Alpin Français de Lyon, à l'équipe de la Revue Alpine et à tous les encadrants et compagnons de cordée du stage de grande voie que je relate dans cette modeste page. Les évènements datent de juillet dernier mais aller, un petit souvenir des rochers d'été alors que la saison de la glisse arrive ne peux pas faire de mal. Cliquez sur l'image pour l'avoir en taille originale et bonne lecture :)

Article ailefroide

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 20:43

Deux semaines, trois highlines. Voilà qui commence à être productif ! Là je peux commencer à m’habituer au manque de sol et prendre de la confiance ! Le tout est de ne pas perdre le rythme, faut préparer la prochaine ! Mais avant, permettez-moi de me délecter du souvenir de mes traversées.  

Ce triplé commence par un retour à notre passerelle préférée. On faisait pourtant pas les fiers Damien et moi, en se téléphonant au petit matin, le vent du Sud soufflant fort et promettant son lot d’intempéries. Qu’importe, cette petite tempête n’est que quantité négligeable devant les orages qui se déchaînent dans ma tête ces derniers temps. J’ai besoin de traverser cette ligne, besoin d’aller percer les nuages par moi-même.

Arrivé sur place, la passerelle est un roc mais l’arbre tangue un peu. Je prends un peu le mal de mer en posant les ancrages. Damien s’occupe du matos côté passerelle.

Premier pas

 

 

Merde, c’est la deuxième fois que je me retrouve au départ de cette highline et elle me fout toujours le trouillomètre à zéro. Alors Rémy, encore cette question : cerveau ou pas de cerveau ? Disons un demi avec du rab de cortex (y a du progrès, vive la décroissance !) Après moult « j’y vais, oh et puis non », j’avance de deux pas. Là les doutes s’en vont,  ce qui doit être fait est clair et simple, je sais où je vais.

 

 

 

 

 

 

Damien dans le vent

Damien a encore donné de sa personne pour nous prouver que le système sangle-ancrages-longe résiste bien aux vols à répétition. Il ne lui manque pas grand-chose, un peu de technique peut être mais surtout de la douceur dans ses mouvements et sa respiration. Comme dit Fred Pascal, le monteur du festislack de Saint Laurent d’Aigouze et poète à ses heures, « il faut faire comme si tu caressais les nuages ». Hugo et Anne-So’, nos collègues slackers  s’offrent leur baptême du vide avec une belle envolée pour Hugo. Là c’était net : pas de cerveau ! Félicitations, tu iras loin dans la highline mec 

 


Une semaine plus tard, c’est à Annecy que je traîne mes basques pour dé-glandouiller mon dimanche. Le blog de slack.fr et l’affiche de l’évènement promettent highline toutes installées et la présence de highliner et highlineuse  de talent et, je le découvrirais plus tard, à la bonne humeur communicative. J’ai beau avoir passé des heures sur la slack, je suis un bleu en manip de cordes. Et du coup ça a fait tout drôle à Ingrid de me voir consécutivement demander comment on fait une remontée sur corde et enchaîner aller-retour la première highline (j’ai beaucoup sourcillé mais de dos, ça ne se voyait pas !)

Nom d’un Dean Potter! c’est que j’ai progressé depuis la semaine dernière ! La peur et la tremblote sont toujours là mais domestiquées. Je ne pinaille pas plus de trente secondes avant de poser le deuxième pied et mes rares chutes ne se finissent pas pendu comme un saucisson au bout de sa ficelle, mais en cochon pendu.

 


 

 

Voilà que gonflé de confiance par ces traversées de la petite ligne, je me prends à rêver de sa grande sœur de 35m. J’ai du laissé un bout de mon cortex préfrontal à Lyon c’est sûr ! Un pied devant l’autre et on recommence, les mains grandes ouvertes pour choper la slack en cas de chute, quant à la tête… elle n’a qu’à fermer sa gueule ! Et ça passe ! Je remarque au passage que la sangle plate, est super tankée et ça fait la différence. Pas plus de 50cm de flèche au milieu. Avec une tubulaire j’aurais moins fait le fier !

Mais on ne remplit pas une après-midi comme celle là qu’avec des traversées. J’ai rencontré ou retrouvé pleins de slackliners, amateurs ou passionnés, débutants ou mutants, que j’espère revoir très bientôt. La bise à Arnaud, Matthieu, Antoine, Albin, Sebastien, Jelana, Ingrid, Damien, Edouard, Mélanie, Charles…

Bon les Eki-Libreux(ses), vous venez avec moi la prochaine fois ? 

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 01:17

« J’ai testé l’exercice de la marmotte neurasthénique (voir part one), mais je suis un stressé de la vie. Mes doigts pianotent et mes jambes s’agitent tellement qu’il ne manque que des pattes d’eph’  à paillette pour qu’on me prenne pour un sosie d’Elvis échappé de l’asile »

Bon bon bon, voyons ce que j’ai pour vous.

Prenez une feuille de papier carrée. Vous risquez de ne trouver que des feuilles rectangles partout. Profitez en pour vous rappeler vos cours de géométrie élémentaire et transformez la en carré. Enfin, munissez vous d’une plateforme de pliage (table, BD, agenda feront l’affaire selon la taille de votre feuille)

Par quelques habiles stratagèmes dont la pratique porte le nom d’orgami, vous allez transformer la page blanche1 en une grue. Pourquoi une grue ? Parce c’est joli, c’est simple mais pas trop, parce que Mickael Scoffield  did prison break, parce que selon la légende, quand vous en aurez plié 1000 votre vœux de santé, de longévité, d’amour ou de bonheur sera exaucé²… tout le monde peux trouver sa raison (ou sa déraison si on décide d’en plier 1000...)

Avant toute chose, il s’agit de plier la première (et la deuxième, et …) j’aurais bien fait la vidéo moi-même, mais franchement bon, celle là est déjà très bien faîte:

 

 

 


 

 

Avantages : encore une fois, praticable partout avec très peu de chose (mais déjà plus que pour le pranayama ) Mais cette fois, il y a un cadeau à chaque fois, à vous de voir à qui vous l’offrirez. J’ai coutume d’en laisser une à tous les gens qui me prennent en stop. En plus ça occupe les mains. En soirée, vous sentez que vous enchaînez mécaniquement godets et clopes ? Pliez une petite grue, en continuant la conversation (et servez vous un verre d’eau. Enfin moi je dis ça, je dis rien…)

Désavantages : Plier tout le temps des grues devient trop habituel, et finis par cogiter grave en pliant.

Trucs et astuces : faîtes comme les asiatiques, cherchez la perfection. Un pli qui ne veux jamais être nette, la feuille qui se gondole vers les derniers rabats, une pointe pas abimée…  Autant de détails sur lesquels on peut activer ce qu’on a de neurones disponible. Ceux-ci qui finiront par entraîner les broyeurs de noir avec eux et le petit carré de papier aura votre attention la plus complète. Vous êtes dans le métro ? Branchez vos écouteurs sur la petite boite à rêves appelée abusivement èhmpétroâ et faîtes vous vibrez3. Utilisez des flyers comme matière première, ça donne souvent des jolies choses.

Vous commencez à atteindre la zénitude ? Pliez vos origamis en pratiquant la respiration allongée. Prenez votre temps...

 

1)    A noté que vous pouvez aussi calmer l’angoisse de la page blanche. Cela marche même bien mieux que de compresser votre brouillon ridicule en un projectile qui sans doute échouera pathétiquement à côté de la corbeille)

2)    Pensez bien au fait que vu le temps que ça prend d’en plier 1000, votre vœux a le temps de changer plusieurs fois en cours de route.

3)    Vous ne savez pas quoi écoutez sur les 120giga de zik de votre disque dur que vous avez pourtant amoureusement trié par artistes, genre, dates : rajoutez y le plus vite possible cet album : BONOBO, BLACK SANDS

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 10:23

 

C’est fort de cette affirmation que je vais vous proposer aujourd’hui et dans les semaines suivantes quelques méthodes pour vous occuper lorsque des pensées inutiles et/ou fatigantes ne cessent de tourner en boucle dans votre petite caboche. Ces méthodes, cumulées les unes aux autres, occupent beaucoup la tête, parfois les mains et, si vous avez la bougeotte, les pieds aussi (oui, je m’efforce de garder la ligne conductrice de ce blog). Mais dans l’ensemble, elles ont l’avantage de pouvoir être pratiquées à  n'importe quel moment et sans trop de matériel (pas besoin de sangle, arbre, falaise, monocycle, balles, pas besoin d’espace dégagé, et très peu de produits manufacturés dégageant CO2 et des profits pour actionnaires crapuleux…)

                               1)            Exercices de respiration (ou pranayama)

Avantages : praticables absolument partout et besoin de rien, mais alors rien! À tel point qu’il est même déconseillé de le faire après avoir mangé. Plus sérieusement, le ventre plein, vous risquez de galérer et de noyer les dents du fond. D’autres parts, il est conseillé d’être calmement assis sur une chaise, un banc, un tapis de sol, ou encore allongé confortablement sur son lit.

Désavantage : pendant les quelques minutes (ou plus si affinités) que vous allez passer à respirer, vous ressemblerez à une marmotte en état catatonique d’hibernation1 ce qui peut susciter l’inquiétude de vos proches et/ou de vos collègues de travail.

Solution possible au désavantage : assumez complètement votre style ! Pratiquez votre pranayama sur un tapis de sol marqué du signe Ohm en couleurs vives, en lotus ou tailleur selon vos possibilités. Ajoutez la touche ultime du style yogi dans l’imaginaire occidental : les sceaux (mudra), autrement dit la position des mains posées sur les genoux. Le plus connu est les bouts du pouce et de l’index en contact et les trois autres doigts dépliés. Il y en a d’autres ayant chacun leur influence sur la respiration (que je n‘ai pas encore expérimenté) et grâce auxquels vous pourrez développer votre style mystique de yogi underground…

a)    Liez respiration et visualisation

Dans un premier temps, assoyez-vous confortablement et prenez conscience de votre respiration. La présence de l‘observateur ayant forcément une influence sur le sujet d‘observation, cela risque de la modifier un peu, puis avec la pratique, vous vous rapprocherez de plus en plus de votre respiration naturelle.

Important ! Dans la pratique du yoga, la respiration se fait toujours par le nez.

A l’inspiration, sentez vos côtes s’élever et tendez vers plus de verticalité (tenez vous droit !). Imaginez le flux d’air entrer par vos narines et remplir votre corps jusqu’au bout des doigts et des orteils. Dans le même temps, vous insistez sur l’appui de vos pieds sur le sol, comme si vous vouliez vous y enraciner².

A l’expiration, sentez le sommet de votre crâne s’élever vers le ciel, et sur la fin, rentrez le bas du ventre. Ainsi vous gagnerez en verticalité et vous viderez plus d’air.

b)    Allongez la respiration

Cela peut se faire sur le pranayama que je viens de décrire ou indépendamment, pour moins de prise de tête. Bref, essayez d’allonger votre inspiration et votre expiration tout en les gardant égales : Il vaut mieux faire 10 secondes d’expire et 10 secondes d’inspire que 30 secondes d’expiration et 2 secondes d’inspiration après être passé au bord de l’asphyxie. La progression se fait lentement. Quelques cycles de respirations à un rythme sera nécessaire pour passer au suivant. Sinon, c'est l'asphyxie et la respiration se raccourcie.

Trucs et astuces : utilisez la respiration ujjayi, ou respiration glottique. Explication : quand vous respirez par le nez, le son vient des narines. Avec la respiration glottique ce son va venir de plus bas, dans la gorge. En la resserrant au niveau de la glotte, vous allez pouvoir mieux réguler le flux d’air et offrir ainsi à votre entourage direct le doux son du dragon yogi qui dort sur son trésor.

Record personnel : 24 secondes

c)    Explorez tout ça

Laissez libre cours à votre inspiration (créative, votre inspiration. Créative). Vous découvrirez rapidement qu’il y a trois niveaux de respiration : le bas ventre, l’abdomen et la poitrine. Avec de la pratique, on peut respirer en « déroulant » ces trois parties, du bas vers le haut. (l'inverse me parait peu naturel). La visualisation du flux d’air peut prendre beaucoup de formes différentes. J'ai testé, la jauge de "air point" en mode jeux vidéos, de l'air liquide qui viendrait clapoter contre mes parois intérieur, les nuées de papillons...

Autre version: allongé, départ bras le long du corps, détendus. A l’inspire montez les bras qui passeront perpendiculairement à votre corps pour finir leur mouvement alignés au corps encadrant votre tête, à l’expire, ramenez les le long du corps3.

Essayez dans pleins de positions différentes. Euh… pour en pas faire n’importe quoi je vous renvoie au cours de yoga le plus proche de chez vous, ou à un bouquin du style « Le yoga pour les nuls » (mais bon, rien ne vaut un bon prof)

d)    Ne vous faîtes pas mal

Si si, c’est possible de se faire mal en respirant. Si vous êtes assis en tailleur et que vous manquez de souplesse du bassin (comme beaucoup d’occidentaux) par exemple, allez-y mollo, et préférez la position assise sur une chaise à la bonne hauteur.

                               E) conclusion

Ces exercices pratiqués régulièrement améliorent la qualité de la respiration. Je le sens très bien dans mes activités physiques. J’ai changé de rythme quand je fais de l’endurance, je respire mieux sur le mur d’escalade et la slackline et j’ai une meilleur conscience des moments où je me tiens mal et où ma respiration est irrégulière ou insuffisante.

 

Dans la part two de « Moins on réfléchis, mieux on pense », nous verrons comment nous occuper les mains et la tête avec du papier et sans stylo ou, pourquoi et comment les asiatiques font des milliers de fois la même chose jusqu‘à atteindre la perfection (ou presque) sans se lasser entre temps.

 

1) notez que j’élève ici le pléonasme au rang de figure de style, ce que n’approuverais pas les profs de français mais que le support internet, dans son ultralibéralisme orthographique, grammatical et littéraire me permet. (spécial dédicace à Daniel Pennac ;)

2) Métaphoriquement… mais ça mériterait bien d‘être testé sur de la terre bien meuble, pour renforcer l‘image)

3) J’essaie d’être le plus précis possible dans la description car je n’ai pas de photo à mettre ici.

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 13:20

Salut à tous et à toutes, vous fidèles lecteur de mon blog qui venez vérifier régulièrement et fidèlement si un nouvel article n’est pas apparu ici. (si des personnes se reconnaissent ici, manifestez vous. D’après mes statistiques vous existez, mais la réalité est parfois cruelle )

Ça fait un bail que je n'ai rien posté, la rentrée de septembre y est pour quelques chose. Je m’occupe de beaucoup de projets différents, personnels et collectifs.

 

Commençons par les projets collectifs :

                -organisation de la convention lyonnaise de jonglage « Au bout des doigts/Doua »

Si vous êtes lyonnais(e) vous connaissez sûrement le Karnaval Humanitaire. Cet évènement comprenait entre autre une petite journée de jonglage. Et bien voilà que cette journée prend son indépendance et évolue (tel un pokémon) en convention ! Oui une vraie, sur trois jour avec un site, un camping etc… Alors évidemment le gros du boulot reste à faire mais l’équipe est motivée et nous rassemblons à nous tous pas mal d’expérience dans le domaine. Si tout se passe bien, elle aura lieu pendant le week-end de Pâques (du 22 au 25 avril 2011) et est organisée principalement par l’AJIL (Association des Jongleurs de l’INSA de Lyon). Bien sûr Eki-Libre sera présent et nous espérons pouvoir proposer ateliers d’initiation, longline, jumpline bien protégée et highline. Tout ça dépendra de la position des arbres et des solutions que nous trouverons. Si vous avez de l’expérience là dedans (poser des slack sans arbres et sans saccager les pelouses, ou dans un gymnase…) je suis preneur !

                -Eki-Libre

L’asso avance dans la rédaction de ses projets. Être présent à la convention de jonglage et pourquoi pas à bien d’autres évènements (festivals musicaux…), faire une session « slack les chaînes de ta ville », faire des vidéos imprimer les T-shirt, les flyers… Malheureusement l’hiver précoce semble avoir mis un grand coup de froid aux habitués. Moi-même je ne peux plus venir aux rendez vous du mercredi car je travaille le soir jusqu’à 20h30. On va trouver un moyen d’arranger ça car il y a toujours quelques acharnés qui n’en veulent!

 

Les projets personnels… En gros, petit boulot pour mettre des sous de côté, réaliser une vidéo de slack avec l'aide et la musique du petit fréro, m’occuper d’une ‘tite fleur, enfin lui retrouver une place dans mon jardin, enfin… c’est compliqué et très important ! Et enfin, non moins important, peaufiner mon projet de cordiste qui devrait se concrétiser  par un CQP en janvier ou février, avec ou sans le financement du contribuable.

 

Et voilà, plus le temps d'écrire pour le blog. Bon je vais essayez de faire un effort et au moins de faire des posts court avec des liens vers des belles vidéos et des bons sites.

 

Bon allez, assez blablaté je mets un peu de contenu qui bounce. La vidéo de tricks la plus incroyable vue à ce jour ! Dommage que Gibbon dans leur élan commercial aient choisi d’en faire des tonnes. Mais mirez donc comme ça envoie du gros techniquement 

 

 


 
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21 septembre 2010 2 21 /09 /septembre /2010 20:30

J'adore les T-shirt, c'est le souvenir idéal. C'est l'étendard ramené de batailles sanglantes (Eurockéennes 2004), la pièce rare trouvé dans une boutique ésotérique (festival d'Aurillac), un bout du Tanger imaginaire qu'on nous avait conté ce soir là (Choufouchouf aux Nuits de Fourvière), le blason du groupe qui nous a fait vibrer (Groundation!!), et parfois on veut simplement s'afficher comme ambassadeur de sa passion et se faire reconnaître par ses pairs. Il faut reconnaître qu'il y a une certaine satisfaction lorsque, assis dans le métro on échangeun petit sourire entendu avec un inconnu arborant fièrement le slogan "Chalk is my dope" encadré par des monstres épaules alors que vous virez un steak de votre majeur gauche, le cul bien au chaud dans votre futal No-Grad (ouais la connivence passe un peu avec les pantalons aussi, enfin entre connaisseurs )

 

Alors voici quelques T-shirt qui m'ont fait trippé et sont une ôde à l'équilibre et de façon plus ou moins directe, à la slackline.

 

httpwww.lafraise.comArticleindexid819 (2)

 

 

Trouvé sur le site de La Fraise j'ai tout de suite kiffé. Un singe (grimpeur par nature) posé sur la tête d'un éléphant pédalant sur une girafe et transformant par son poids pachydermique le filin tendu en véritable rodéo-line.

 

J'adore car sur un festival de slackline c'est pas comme si je faisais l'homme sandwich pour Gibbon Inc. C'est subtil, fun, et en plus les couleurs vont avec mes yeux. Hihihihi... Blague à part, je suis dégoûté il était déjà épuisé en modèle homme. God damn it!

 

 

 

 

equilibrio

 

 

 

Celui là je l'ai acheté mais c'est pas bien. Parce que 30€ c'est vraiment trop cher pour un tshirt! Mais bon le dessin crayonné en mode "un bouc tient en équilibre au sommet d'une baleine elle même posée précairement sur la truffe d'un rat" c'est carrément trop top délire! Je découvre en écrivant que je kiffe les animaux équilibristes! Le dessin est dans le dos pour que pendant qu'on grimpe les blocs tout le monde voit bien qu'on a un beau tshirt.

 

 

 

 

 

IMG 0392

 

 

Last but not the least... mis en valeur par mes pectoraux saillants (hum...) le T-shirt des Nouveaux Funambules, mis dans les bacs pour le festislack de St-Laurent-d'Aigouze. Rien que de très banal me direz vous. Mais c'est avant de se rendre compte du magnifique concept qui se cache derrière le dessin: deux arbres, deux pieds, une slack, un concept. C'est simplement génial! Et en plus il est pas cher et c'est pour une bonne cause.

 

Superficiel ce post? Ah bon?

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 20:30

P9120071

 

 

 

Si on a l'envie et le plaisir, il y a des choses qui s'apprennent rapidement. Un peu comme quand on enlève les roulettes de son vélo pour se laisser griser par le lâcher prise, quand la vitesse nourrit l'équilibre. J'ai appris le monocycle, j'ai appris la slackline et je peut vous dire que c'est le même combat!

 

 

 

 

 

Je peux aussi vous le montrer:

 

 

 

Merci à Romain pour le lien. Si vous êtes sur Lyon vous pouvez passer le voir au Cri du Kangourou. Vous ne trouverez pas meilleur endroit pour vous renseigner, et choisir un monocycle! Et en plus ils ont aussi quelques modèles de slackline. Que demande le peuple!

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 15:34

Ça faisait longtemps que j'avais pas vu un trailer qui envoit la sauce comme celui là! Concrètement j'ai qu'une seule envie là c'est d'aller slacker. HIGHLINE MAINTENANT! OUAAAAAARGH!!!!

La vidéo se passe de commentaires, sortez les moufles, bonnet, masque et crème solaire et cliquez sur  play...

 

 

 

 

J'attend la suite avec impatience le samedi 25 septembre. Et pour patienter allez jeter un oeil au vidéo blog de Seb Montaz le réalisateur, le deuxième suivra sans tarder

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