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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 19:43

P1080938

C’est suite à l’appel de Matthieu Bouin, slackliner rencontré à la fête de l’escalade à Annecy que Anne-So’ et moi prenons le camion pour aller tâter de la slackline à Chambéry. Le soleil et Matthieu sont là avant nous en train de monter la monster longline. Tout bien réfléchis, le soleil est déjà très occupé à faire fondre la neige et prévoie de se coucher tôt, il ne participera que très peu au montage.

Rapidement, de curieuses personnes habillées de couleur vives débarquent au parc du Buisson Rond. Ils viennent de Chambé, d’Annecy, du Touvet ne se défont pas de leur sourire, sauf pour regarder les 100m sur lesquels se déploie la longline. Une bonne dizaine de slack sont tendues. On aime la longueur ici, 30, 40, 50m et quelques lignes d’initiation et de jump. Une des longline est même équipée d’une corde de backup, juste pour retrouver les sensations de la highline.

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai beaucoup apprécié l’atmosphère de détenteP1080961 qui règnait, comme en écho à ce dimanche ensoleillé et sans vent et bien sûr en harmonie avec la pratique de notre activité favorite. C’était relax, cool, chill quoi. Pas d’ambiance de compèt’ mais une saine émulation qui motive bien tout le monde. Ca m’a en tout cas bien motivé à rentrer ces 100m de longline. Mais la motivation ne fait pas tout.

 

 

 

 

 

Marcher sur 100m a été un combat de tous les instants, le départ est ardu, le milieu est épuisant. Regarder la fin de la slack au loin ne facilite pas la tâche, mieux vaux prendre des points de repère intermédiaire : une feuille par terre, un motif sur la slack, une ombre offerte par le soleil. Quant au dernier tiers… God damn it ! C’était certainement pour moi la partie la plus difficile. En s’élevant de plus en plus haut au dessus du sol, on récupère ces vieux tics, surcompensation des déséquilibre, pauses trop longues. Matthieu est grand et pose ses élingues comme moi, à bout de bras de chaque côté et on tend juste assez pour que ça ne touche pas le sol. De plus dans les derniers mètres, la portion de la slack qui nous renvoie nos mouvements et nos émotions est derrière nous, hors de vue. Alors que dans les deux premier tiers, ces remous me donne des informations sur ma manière de slacker et me permet de corriger ma posture, ma respiration, ici on navigue en eaux troubles. Un peu comme skier et arriver brusquement dans un brouillard purée de pois et ne plus distinguer les reliefs. On perd la lecture de la ligne. Le conseil de Matthieu : ne pas traîner. J’ajouterais : ne pas se faire mal.

P1080939

 

P1080932Antoine Moineville des Bad Slackliners était là, et c’est le sourire aux lèvres et les yeux pétillants qu’il nous a instruit des bases de la highline, et plus spécifiquement du prérequis obligatoire : le départ assis. Je trouve fascinant de voir quelqu’un prendre autant de plaisir à partager sa passion. La highline n’est pas l’objectif de tout un slacker car souvent on ne s’en sent pas capable, et puis a entendre TF1, la highline serait réservé à une « élite surentrainée ». J’ai compris qu’en visant des petites étapes, sans se presser, sans se faire mal (ce qui implique de ne pas se faire trop peur), la highline est bien plus accessible que ce que l’on pense et sa pratique peut nous apporter beaucoup.

Un grand merci à Matthieu, Antoine et tous ceux qui étaient présents. A bientôt autour d’une slack,  d’un pan, d’un pot, d’une falaise, d’un arbre, d’un géranium… ;)

 

Photos: Anne-Sophie de Jacquelot

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commentaires

Y
<br /> <br />  <br /> <br /> <br />  Nan mais cest quoi ce temps en plein moi de janvier a chambe !!! J'y croit pas !!!!<br /> <br /> <br />  Ou vas le monde !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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