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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 20:43

Deux semaines, trois highlines. Voilà qui commence à être productif ! Là je peux commencer à m’habituer au manque de sol et prendre de la confiance ! Le tout est de ne pas perdre le rythme, faut préparer la prochaine ! Mais avant, permettez-moi de me délecter du souvenir de mes traversées.  

Ce triplé commence par un retour à notre passerelle préférée. On faisait pourtant pas les fiers Damien et moi, en se téléphonant au petit matin, le vent du Sud soufflant fort et promettant son lot d’intempéries. Qu’importe, cette petite tempête n’est que quantité négligeable devant les orages qui se déchaînent dans ma tête ces derniers temps. J’ai besoin de traverser cette ligne, besoin d’aller percer les nuages par moi-même.

Arrivé sur place, la passerelle est un roc mais l’arbre tangue un peu. Je prends un peu le mal de mer en posant les ancrages. Damien s’occupe du matos côté passerelle.

Premier pas

 

 

Merde, c’est la deuxième fois que je me retrouve au départ de cette highline et elle me fout toujours le trouillomètre à zéro. Alors Rémy, encore cette question : cerveau ou pas de cerveau ? Disons un demi avec du rab de cortex (y a du progrès, vive la décroissance !) Après moult « j’y vais, oh et puis non », j’avance de deux pas. Là les doutes s’en vont,  ce qui doit être fait est clair et simple, je sais où je vais.

 

 

 

 

 

 

Damien dans le vent

Damien a encore donné de sa personne pour nous prouver que le système sangle-ancrages-longe résiste bien aux vols à répétition. Il ne lui manque pas grand-chose, un peu de technique peut être mais surtout de la douceur dans ses mouvements et sa respiration. Comme dit Fred Pascal, le monteur du festislack de Saint Laurent d’Aigouze et poète à ses heures, « il faut faire comme si tu caressais les nuages ». Hugo et Anne-So’, nos collègues slackers  s’offrent leur baptême du vide avec une belle envolée pour Hugo. Là c’était net : pas de cerveau ! Félicitations, tu iras loin dans la highline mec 

 


Une semaine plus tard, c’est à Annecy que je traîne mes basques pour dé-glandouiller mon dimanche. Le blog de slack.fr et l’affiche de l’évènement promettent highline toutes installées et la présence de highliner et highlineuse  de talent et, je le découvrirais plus tard, à la bonne humeur communicative. J’ai beau avoir passé des heures sur la slack, je suis un bleu en manip de cordes. Et du coup ça a fait tout drôle à Ingrid de me voir consécutivement demander comment on fait une remontée sur corde et enchaîner aller-retour la première highline (j’ai beaucoup sourcillé mais de dos, ça ne se voyait pas !)

Nom d’un Dean Potter! c’est que j’ai progressé depuis la semaine dernière ! La peur et la tremblote sont toujours là mais domestiquées. Je ne pinaille pas plus de trente secondes avant de poser le deuxième pied et mes rares chutes ne se finissent pas pendu comme un saucisson au bout de sa ficelle, mais en cochon pendu.

 


 

 

Voilà que gonflé de confiance par ces traversées de la petite ligne, je me prends à rêver de sa grande sœur de 35m. J’ai du laissé un bout de mon cortex préfrontal à Lyon c’est sûr ! Un pied devant l’autre et on recommence, les mains grandes ouvertes pour choper la slack en cas de chute, quant à la tête… elle n’a qu’à fermer sa gueule ! Et ça passe ! Je remarque au passage que la sangle plate, est super tankée et ça fait la différence. Pas plus de 50cm de flèche au milieu. Avec une tubulaire j’aurais moins fait le fier !

Mais on ne remplit pas une après-midi comme celle là qu’avec des traversées. J’ai rencontré ou retrouvé pleins de slackliners, amateurs ou passionnés, débutants ou mutants, que j’espère revoir très bientôt. La bise à Arnaud, Matthieu, Antoine, Albin, Sebastien, Jelana, Ingrid, Damien, Edouard, Mélanie, Charles…

Bon les Eki-Libreux(ses), vous venez avec moi la prochaine fois ? 

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commentaires

J
<br /> <br /> Bon, moi je n'y serais pas parce qu'on voit tout de suite que c' est compliqué, dangereux et fatiguant.  D'accord, c'est vrai que ça donne envie, mais ça doit être le blog,<br />  parce que c'est drôle et finement écrit, illustré par de superbes photos, et que les vidéos ont trop la classe. Mais ce n'est pas maintenant que je vais renier ma<br /> (slack) ligne de conduite : pour ne rien te casser, évite le sport. Tans pis, je ne serai jamais cet homme hyper concentré, avec l'oeil du tigre et de l'aigle en même temps,  qui semble<br /> lévither sans se forcer, fildefériste sans flippe de faire "ouste". Je vais juste créer un groupe de slug line,  et continuer - en bavant-  à te regarder, avec la plus grande fierté,<br /> foutre la honte à spiderman et au surfeur d'argent réunis...<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> HAHAHAHAHA J'adore. Juan Christobald, le groupe de slug-line est une super idée surtout s'il intègre cocktails,<br /> masseuses et jacuzzi d'où les slugger(euse)s pourront confortablement se faire peur à regarder les slacker, et les slacker(euse)s pourront venir se remettre de leur émotions. Parce que ça se voit<br /> pas sur la vidéo mais j'avais l'impression d'avoir parkinson presque tout le long!<br /> <br /> <br /> Senior De La Vega, merci beaucoup j'ai une banane comme ça: <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Biensûr qu'on sera là ! Enfin, moi dès que je suis opérationnel, je suis sur-motivé pour tous ces beaux plans slack et rencontre. Prochain RDV à Valence où j'ai d'ailleurs repéré la possibilité<br /> de poser une high-line ou deux... si autorisation... bises<br /> <br /> <br /> <br />
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